18/04/2021

La première maison habitée par Agatha Christie à Sunningdale retrouvée

Tout au long de sa vie, la reine du roman policier à énigme à vécu en de nombreux endroits différents. Dans son autobiographie, Agatha Christie évoque brièvement le petit appartement de Londres où elle a habité après la Première Guerre mondiale avec son mari Archibald, au 5 Northwick Terrace, à l'ouest de Regent's Park. L'immeuble a été détruit depuis. Elle se souvient "Il y avait une kitchenette microscopique et salle de bains, et j’ai prévu de faire une certaine quantité de cuisine." En 1924, les Christie déménagent de Londres vers Sunningdale, dans le Berkshire. "Ils louent d'abord l'un des deux appartements des étages supérieurs d'une grande maison Victorienne du nom de Scotswood." Précisément celui du premier étage où ils vécurent environ deux ans.

 
 
Plus loin dans son autobiographie, la romancière parle des moments qu'elle a passé à Scotswood. Il y est bien sûr question de sa première voiture, une Morris Cowley, achetée peu après l'arrivée de la famille Christie à Sunningdale. Elle raconte "Le pire moment a été quand j'ai dû tourner dans Scotswood et me placer dans un garage extrêmement étroit, à côté de la voiture de notre voisin. Ces gens vivaient dans l'appartement en dessous de nous, un jeune couple appelé les Rawncliffes. La femme a rapporté à son mari : "J'ai vu le premier étage revenir en voiture ce matin. Je ne pense pas qu'elle ait jamais conduit une voiture auparavant. Elle est entrée dans le garage toute tremblante et blanche comme un linge. J'ai cru qu'elle allait percuter le mur, mais elle ne l'a pas fait !" 
 
  
Plus tard, Agatha et Archie devaient déménager pour acheter Styles, située un peu plus loin, toujours à Sunningdale. La grande maison de Devenish Road a été reconvertie en plusieurs appartements et parfois l'un d'entr'eux est à vendre, comme on peut le voir sur cette annonce sur laquelle on aperçoit un garage.

Images 1&2 : Copies d'écran recadrées de Google Street View

14/04/2021

Argent : Ouvrez un Rien d'Epargne

 


BILLET D'HUMEUR 😀 

Par le passé il était possible de se rendre dans un établissement financier (Banque, Caisse, La Poste) afin d'ouvrir un Livret d'épargne en "dur", c'est-à-dire un carnet sur lequel les sommes versées ou retirées étaient inscrites sur les pages. Cette possibilité existe encore, bien que rare, avec le Livret A, à condition que vous l'ayez toujours en votre possession.

Et puis un jour, ceci ayant davantage à voir avec l'informatisation qu'avec "la transformation numérique", les livrets d'épargne ont été dématérialisés, c'est-à-dire que leur disparition physique a été orchestrée et ils ont été remplacés par des "lignes de compte". Ils sont devenus des Comptes épargne.

Et voilà que récemment, les comptes épargne sont devenus des "Riens". Je m'explique. Un compte, c'est un espace à partir duquel vous pouvez procéder librement, librement parce qu'il est dématérialisé justement, à des mouvements vers d'autres comptes. Mais ceci c'est fini.

Vous n'avez plus la liberté d'usage de votre compte épargne et, surtout si vous n'avez pas d'IBAN attaché, il vous faut maintenant ouvrir, ou que l'on vous ouvre, un compte courant (la plupart du temps payant) dans le même établissement bancaire (Caisse, Banque, Postale ou non) pour pouvoir prétendre à l'usage librement inspiré de votre espace d'épargne, qui de plus ne vous rapporte rien (ou si peu). 

En dehors des livrets défiscalisés, les taux servis évoluent entre 0,10% et 0,01% en BRUT, l'Etat ponctionnant malgré tout sa part. Et même 0,50 % nets défiscalisés, il faut bien considérer que si ce n'est pas moins que rien, il s'agit de presque rien.

Plus un livret, plus un vrai compte, votre livret d'épargne est devenu au fil des ans un Rien.


(Photo : Pexels)