29/05/2017

Sumo.com, nom de domaine à 1,5 M$

Suite à la fermeture de la plateforme des blogs de L'Obs, voici la copie d'un post publié en avril 2017 :

Sumo.com, le nom de domaine à 1,5 million de dollars

  
 
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1,5 M$ pour un cookie ?

Ayant remarqué le cookie sumo.com parmi les nombreux "biscuits" que mon navigateur récolte lors de mes visites sur les sites web, cela a éveillé ma curiosité et une petite recherche m'a permis de découvrir que celui-ci valait de l'or !

Début février 2017, SumoMe, une société de services fonctionnels pour les sites Internet, basée à Austin au Texas et connue sous le nom de SumoMe.com, a finalement acquis le nom de domaine Sumo.com. Pour pas moins de 1,5 M$.

Patience et longueur de temps

Depuis plusieurs années, l'entreprise propose des services aux sites web ainsi qu'une application. Après plus de 7 ans de négociations, l'intervention de trois intermédiaires et l'envoi de 200 emails, Noah Kagan, le fondateur de SumoMe.com indiquait le 16 février avoir acheté le nom Sumo.com pour 1,5 million de dollars, faisant de celui-ci le 82e plus cher nom de domaine de l'histoire.

(Sources : dnjournal.com okdork.com)

23/05/2017

Drones grand public : Pour utiliser dehors, vraiment ?

Suite à la fermeture de la plateforme des blogs de L'Obs, voici la copie d'un post de décembre 2016 :

Drones grand public : Un cadeau pour utiliser dehors, vraiment ?

  
 
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On trouve de plus en plus de drones. Les prix vont de 50 à 500 euros. Et il faut bien le reconnaître, l'essor de ces quadricoptères est en partie dû au Père Noël.
Les drones figurent de plus en plus sur les listes de cadeaux. Le mot essor, pour lequel le Larousse indique qu'il provient de "s'essorer, du latin populaire exaurare, s'élancer dans l'air", est d'ailleurs presque une prédiction car il existe toutes sortes de modèles et il s'en vend partout ou pratiquement. Faut-il pour autant en acheter un ?
Faire l'acquisition d'un drone pour le poser sur une étagère n'est pas forcément le but recherché par la majorité des acheteurs, sauf quand on ne sait pas quoi offrir et que l'on a déjà épuisé toutes les autres possibilités, parfum, montre, écharpe, smartphone, etc... "Regarde, un drone, c'est tendance !"
Il faudra néanmoins se souvenir que dehors, sorti de l'appartement ou du jardinet, c'est chez les autres ! Et pour une bonne part le propriétaire est une administration. Commune, Département, Etat, vont restreindre, souvent à juste titre, l'usage que vous pourriez faire de votre engin volant.
L'Etat, en l'occurence le Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, considère que lorsque l'utilisation des drones achetés aux rayons jouets ou high-tech est limitée au loisir et à la compétition, il s'agit d'aéromodelisme, à l'instar des types d’aéronefs connus et règlementés depuis des dizaines d’années.
Les dix règles d'utilisation édictées (voir pdf), rappelées par le site les-drones.com, sont les suivantes : 
  • On ne survole pas des personnes !
  • On respecte la hauteur de vol maximum, qui est de 150 mètres.
  • On ne vole jamais de nuit et on garde toujours son drone en vue.
  • On ne fait pas voler son drone en ville.
  • On ne pilote pas son drone à proximité d’aéroports ou d’aérodromes.
  • On ne survole pas les sites sensibles ou protégés (base militaire, centrale nucléaire, répartiteur électrique, voie ferrée, etc).
  • On respecte la vie privée des autres, ceci étant valable pour les drones équipés de caméra.
  • Il est interdit de diffuser les prises de vues sans l’accord des personnes apparaissant dessus.
  • On s’informe sur les assurances existantes en cas de dommages causés par un drone.
  • En cas de doute, on se renseigne.
Si en effet la prise de vue aérienne des jardins privés est permise, il est préférable de vous limiter au vôtre, si vous en possédez un. Et ce d'autant qu'une interprêtation du terme "en ville" pourrait réduire le champ (jeu de mot) d'utilisation de l'engin volant à ceux cultivés, où il n'y a d'ailleurs rien à filmer. Et surtout les bons (ou moins bons) rapports de voisinage, pourraient aussi en limiter fortement l'usage (attention à ne pas effrayer le chat du voisin !).
Resteraient les plages du littoral, en hiver de préférence, la haute montagne, en été plutôt, le stade de football, ni les jours d'entraînement ni ceux des matches, ou... la dernière étagère en haut de l'armoire.
(Photo : Pixabay.com)

20/05/2017

Orange Bank arrive doucement et des boutiques ferment

Suite à la fermeture des blogs de L'Obs, voici la copie d'un post publié en décembre 2016 :

Orange : Une banque qui arrive doucement et des boutiques qui ferment

  
 
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D'un côté des boutiques Orange moins nombreuses, de l'autre une banque en ligne n'arrivant pas avant le Printemps 2017. Orange Bank se construit doucement et avec elle un futur avec moins de proximité. Signe des temps ?
Selon un article des Echos du 19 décembre 2016, et comme je l'évoquais il y a quelques mois, la naissance d'Orange Bank ne devrait pas se faire avant le mois de mars 2017. Et ceux qui pensaient que la nouvelle banque en ligne de l'opérateur téléphonique offrirait ses services gratuitement en seront pour leurs frais ! Le site des Echos laisse entrevoir qu'un compte Orange Bank coûterait au client 2 euros par mois. C'est actuellement le cas chez Monabanq et pour le site d'infos il s'agirait en conséquence d'une offre "très bon marché".
 
En sus, très probablement, d'un espace dédié à ce nouveau service sur le site Internet de l'opérateur, c'est le réseau des boutiques Orange qui proposera un accès aux services bancaires de Orange Bank. Les agents d'assurance du Gan et de Groupama proposeront de leur côté les mêmes offres, sous la marque Groupama Banque. Ces agents vendront-ils ensuite des Smartphones et des abonnements téléphoniques, comme à La Poste ? L'histoire ne le dit pas pour le moment. Il existe cependant un bémol à ce projet, c'est que la présence de boutiques Orange de proximité commence à devenir un problème, enfin surtout pour les clients.
 
Sur la zone géographique de la Métropole Rouen Normandie, pour prendre seulement cet exemple, selon le Journal d'Elbeuf et Paris-Normandie, cinq boutiques Orange sont récemment fermées ou vont fermer. Sont notamment fermées, celle d'Elbeuf et celle de la rive gauche de Rouen (Centre Commercial Saint-Sever). Quant à celle du centre Hyper U de Grand-Quevilly, elle serait en passe de l'être.
 
En échange, Orange propose à tous de rejoindre le Centre Commercial de Tourville-la-Rivière, ou bien une sorte de Mégastore de 500 m2, comprenant 400 m2 de surface commerciale, en plein coeur de Rouen. Appelée Boutique, cette surface sera de fait accessible surtout à pied ou grâce aux transports en commun. Dans cette dernière les clients seront accueillis par un bataillon de plus d'une trentaine de vendeurs, avec la perspective à terme qu'ils seront une quarantaine. Accueillant ou oppressant ?
 
Comme l'indique Les Echos et le précise le site Cbanque, certains vendeurs Orange recevront une formation pour être habilités en tant qu'intermédiaires en opérations de banque. En clair les vendeurs de smartphones seront aussi des conseillers bancaires. Un renvoi de politesse aux banques qui vendent des abonnements téléphoniques ? En tout état de cause, le client habitant en montagne ou la campagne, pourrait trouver plus judicieux de souscrire les offres sur le site Internet ou de contacter Groupama !
 
 
(Photo Pixabay.com)

19/05/2017

Fin de la Carte Bancaire VISA U

Suite à la fermeture de la plateforme des blogs de L'Obs, voici la copie d'un post de décembre 2016 :

Fin de Carte Bancaire VISA U : Les clients s'interrogent

  
 
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Prévenus par un courrier dans le courant de l'année 2016, les clients du réseau de grande distribution U possesseurs de la carte de crédit VISA U se retrouvent en fin d'année sans autre solution que d'aller en souscrire une dans un réseau concurrent. Une histoire bien française.
Dans la grande distribution, on propose aux clients une carte de fidélité indispensable et on les encourage fortement à demander la carte de crédit de l'enseigne. Avant 2015 (et probablement jusqu'à mi-2015), les clients de Système U demandeurs d'une carte de crédit se voyaient sous conditions attribuer une élégante carte bleutée du réseau VISA flanquée d'un "U', sans autre mention. Plutôt chic. Cette carte bancaire, utilisable partout au comptant ou à crédit était souscrite auprès de Laser Cofinoga. En haut des rélevés, pour le courrier, une adresse à Bordeaux est indiquée.
En juillet 2015, les clients recoivent une lettre à en-tête de Cofinoga les informant que"Cofinoga fusionne avec BNP Paribas Personal Finance", mais que cela ne change rien pour eux. Le prêteur devient BNP Paribas Personal Finance mais sur les relevés de compte le courrier est toujours à adresser à Cofinoga à Bordeaux. On peut noter au passage qu'il n'est pas question ni de U ni de Système U dans cette évolution, les clients continuent d'utiliser leur carte dans l'enseigne comme si rien ne s'était passé. Or, moins d'un an plus tard, début mars 2016, les clients recoivent une nouvelle lettre, venant cette fois-ci du Groupement U.

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Dans cette lettre, apparaît un nouvel intervenant, Cetelem. "Nous regrettons de vous informer que notre partenaire Laser Cofinoga a été racheté par Cetelem (BNP Paribas Personal Finance) et ne garantira plus, dans le cadre des nouvelles conditions proposées par Cetelem, les avantages que vous aviez avec votre carte". Selon le site CBanque "Fin juillet 2014, BNP Paribas Personal Finance, filiale du groupe BNP Paribas et maison mère de Cetelem, était devenu actionnaire à 100% du groupe LaSer, qui chapeaute Cofinoga. La fusion juridique des deux groupes est effective depuis ce 1er septembre 2015." On apprend que Laser Cofinoga appartient à BNP PF depuis le second semestre 2014.
A réception du courrier de U datant de mars 2016, et étant informé depuis juillet 2015 par Cofinoga, le client peut alors mettre l'accent sur les mots "dans le cadre des nouvelles conditions proposées par Cetelem". Ceci ressemblant fortement à une négociation qui n'a pas abouti. A moins que ?
Conséquence de l'Arlésienne de la fusion Auchan-Systeme U ?
Dans la même période, l'actualité a fortement mis l'accent sur une probable fusion entre Auchan et Système U. Le projet était sur les rails et finalement, selon Le Monde "les deux partenaires à l'achat ont annoncé, mercredi 13 juillet, qu’ils renonçaient à échanger une partie de leurs magasins, comme le prévoyait un accord de rapprochement signé en février 2015." Une union ratée, donc. Enfin pour le moment. Côté carte bancaire, Auchan propose celle de Oney Bank (ex Banque Accord, filiale de Auchan Holding). Système U devait-il être rattaché à ce prêteur ? Des négociations sont-elles en cours ?
Persuadés qu'une solution alternative allait leur être proposée, certains client ont pu attendre avant de se retourner vers la concurrence. Ils auraient pu imaginer que de son côté, Cetelem, puisqu'il s'agit maintenant de Cetelem, leur propose une Carte Aurore en relais de leur carte U. Mais non. Cela parait impensable, à fin 2016, Système U n'a plus de carte de crédit de l'enseigne et le prêteur n'exploite pas son fichier clients. Pas une histoire belge, une histoire bien française.
Pour conclure, on peut s'interroger aussi sur les termes de la rupture de contrat entre le prêteur et le détenteur de la carte. D'un côté une lettre de U qui précise que "Cetelem vous communiquera la date d'inactivité de votre carte à travers votre relevé de compte, 2 mois avant sa résiliation" (les derniers mots sont soulignés). D'un autre côté, pour exemple, une carte subitement inactive le 9 décembre 2016 sans qu'aucune mention (visible) n'ait été porté sur les derniers relevés. Joyeux Noël.
Hyper U Grand-Quevilly, un exemple d'interrogation
Au 1er janvier 2009, la Coop Normandie-Picardie et sa filiale SHNP (Société des Hypermarchés de Normandie Picardie) ont laissé Casino et adhéré à Système U. "En 2009, l'Hyper U de Grand-Quevilly est le plus grand de France" (source Wikipédia). Sur place, clients et salariés ont connu Rond-Point et Géant Casino. Le changement d'enseigne d'Hyper U pour Auchan est une sorte de serpent de mer. En décembre 2016, si à l'intérieur de l'hypermarché il est difficile de savoir de quoi le futur sera fait, sur le parking, les caddies résistent au temps et se font de plus en plus rares. Changement d'enseigne prochain ? Effet Drive ? On s'interroge.

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(Photos Florent B)

18/05/2017

Un forfait mobile tout compris à 0 euro sans obligation ni contrat

Suite à la fermeture de la plateforme des blogs de L'Obs, voici la copie d'un post publié en mai 2016 :

Un forfait mobile tout compris à 0 euros, sans obligation, sans contrat, c'est possible ?

  
 
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Pour les appels téléphoniques, les SMS ou les données, chez les anglo-saxons, le mot Free veut dire Gratuit. La preuve, le slogan de FreedomPop est "100% Free Mobile Phone and High Speed Internet Service". L'opérateur propose en effet un forfait mensuel gratuit comprenant de la voix, des SMS, et de la data 4G !
 
Une offre phare gratuite
 
FreedomPop fournit des services de téléphonie mobile disruptifs. Avec son forfait mobile 100% gratuit (le premier au monde selon la société) ceci afin que "personne ne soit laissé en dehors de la grille connectée". FreedomPop offre d'abord un forfait mensuel totalement gratuit et particulièrement généreux sur la base d'une opération promotionnelle qu'il suffit de désactiver ensuite si l'on souhaite uniquement conserver le forfait de base comprenant lui, tout de même 200 minutes (soit 3h20) plus 200 SMS et aussi 200 Mo de données. Et ceci sans limitation de durée ! C'est gratuit après l'achat de la carte SIM (pour 5 Euros livraison et activation comprises).
 
Une histoire récente
 
Née historiquement à Los Angeles en juillet 2011, FreedomPop réécrit les règles de l'industrie des télécommunications mondiales, accélérant la convergence des modèles Internet et de la technologie avec les télécoms. A son lancement le MVNO a bouclé un financement de plus de 109 millions de $ grâce à Intel Capital, DCM, Mangrove Capital, Partech, Axiata et Atomico ainsi que le fondateur de Skype Niklas Zennstom.
Et après les Etats-Unis, FreedomPop s'est depuis septembre 2015 implanté au Royaume-Uni sur le réseau Three et est maintenant présent en Espagne depuis le 20 avril 2016.
 
WhatsApp
 
Le marché espagnol étant d'une part perçu par FreedomPop comme utilisant en masse les applications de messagerie, tant pour les SMS que pour la voix et comme d'autre part l'application mobile WhatsApp y rencontre une grande popularité, l'opérateur a mis en place son service par l'intermédaire de cette application. L'utilisation de WhatsApp est gratuite pour les clients de FreedomPop, avec l'avantage en plus d'appels gratuits, sans frais de roaming, dans 31 pays (dont la France, l'Allemagne, le Portugal, l'Italie...). Il s'agit d'une offre tellement disruptive que des articles de presse mentionnent des forfaits mensuels gratuits de 300 minutes, 300 SMS, 300 Mo, certains parlant même de 500 SMS et 500 Mo !
 
Upselling
 
L'opérateur télécoms se doit bien entendu de rentabiliser son investissement. En plus du service mobile gratuit, l'entreprise propose une gamme d'appareils, de services numériques, du stockage et de l'innovation sociale permettant aux utilisateurs de partager des données à travers des comptes. Le modèle économique de FreedomPop est surtout basé sur les perspectives pour la clientèle de monter en gamme, le "Upselling". Les utilisateurs peuvent acheter davantage de voix ou de données, des services supplémentaires comme une seconde ligne internationale, la sécurité en ligne et des appels internationaux à prix modique.
 
Bientôt en France ?
 
Selon son service de presse, la société prévoie de continuer son expansion internationale en se lançant dans de nouveaux pays européens à la fin de l'année 2016, soit en s'associant avec les opérateurs mobiles ou "en perturbant entièrement les nouveaux marchés par le biais de modèles uniques." Elle indique avoir plus de 100.000 usagers au Royaume-Uni en moins de 12 mois et espère en obtenir de 500.000 à 1 million en Espagne en deux ans. "Plus de 50% de nos utilisateurs au Royaume-Uni ne paient pas un seul penny chaque mois" dit-elle. Un nouveau défi pour les opérateurs français ?
 
(image : FreedomPop)