Pour peu que vous n’y connaissiez rien, choisir un navigateur alternatif peut devenir une véritable aventure.
Début 2015, il m’aurait été difficile d’expliquer à un interlocuteur en quoi un moteur de recherche diffère d’un navigateur Internet. Certes, les moteurs de recherche se situent à l’intérieur des navigateurs mais quand on a l’habitude d’utiliser sur l’ordinateur le navigateur livré avec le système d’exploitation - encore un autre truc - et que l’on télécharge, sur le Smartphone, une application comme Opera Mini remplie de petites vignettes et de mini-barres de recherche, toutes ces appellations vous paraissent secondaires.
Avec les applis, les différences se trouvent lissées, et pour peu que le second navigateur le plus connu - Firefox - devienne aussi un système d’exploitation - Firefox OS -, vous ne faites plus la distinction. Résultat, vous utilisez les systèmes avec plus ou moins de bonheur sans pouvoir dire autre chose que : “Moi j’ai ça”.
Univers Windows
Univers Windows
Moi j’avais Internet Explorer et Firefox. Les versions successives du premier se sont installées au fil des ans sans mon autorisation (et avec perte de temps en mises à jour), pour des changements pas nécessairement heureux. Le second ne disait plus qu’un seul mot (mais il insistait à chaque visite) “Plugin”. Faute dudit plugin il finit par ne plus rien me montrer. J'ai finalement début février 2015 désinstallé ma vieille version de Firefox pour la remplacer par le produit maison dernier cri.
Vous pensiez qu'il y avait deux, voir trois navigateurs Internet ? Détrompez vous, il y en existe en fait plusieurs dizaines ! Tous sont basés sur des moteurs de rendu, qui permettent aux logiciels d'afficher les éléments des pages Internet. Les moteurs de rendu les plus connus sont Gecko, Blink et Trident, et on peut globalement les compter sur les doigts de la main. A partir de leurs codes-sources, des informaticiens travaillent à créer de nouveaux navigateurs. Et ici comme pour tout, leurs créateurs les baptisent de noms variés qui apparaissent tantôt agressifs, tantôt cocasses ou tantôt mystérieux.
L’aventure
L’objectif était de trouver des navigateurs alternatifs, assez légers, rapides et laissant le maximum de place disponible à l’écran pour visualiser les pages Internet. Ce dernier souhait ne semble pas primordial pour certains développeurs qui paraissent oublier, même si le téléchargement a son importance pour certains utilisateurs, que la fonction première d’un navigateur est de permettre de consulter facilement une page Web ! La sobriété de la présentation figurait en conséquence parmi les critères de sélection.
Dans les premiers temps de ma recherche, je me suis intéressé à Avant, Browzar, Citrio, CoolNovo, Epic, Maxthon, K-Méléon, Konqueror, Midori, QupZilla, Lunascape, GreenBrowser, Opera, PaleMoon, SeaMonkey, les Slim (ils sont 3), SRWare, Sleipnir, Superbird. Pour commencer, j’ai téléchargé Epic, Opera et Sleipnir.
J'ai d’abord installé Opéra, que je connaissais pour l’avoir sur le Smartphone. Je l'ai désinstallé immédiatement. Après avoir eu à choisir entre la nouvelle et l'ancienne version, qui sont en fait visuellement quasi-semblables, Opéra propose des lignes de suggestion que je n’ai pu supprimer et pire, qu'il impose au clic droit. Surprenant. Alors j'ai essayé Sleipnir6, un navigateur avec un nom nordique - un viking ? - venu de Osaka au Japon !
J'ai d’abord installé Opéra, que je connaissais pour l’avoir sur le Smartphone. Je l'ai désinstallé immédiatement. Après avoir eu à choisir entre la nouvelle et l'ancienne version, qui sont en fait visuellement quasi-semblables, Opéra propose des lignes de suggestion que je n’ai pu supprimer et pire, qu'il impose au clic droit. Surprenant. Alors j'ai essayé Sleipnir6, un navigateur avec un nom nordique - un viking ? - venu de Osaka au Japon !
Au moment, il n’était pas prévu de faire l’inventaire du marché, encore moins d’écrire un article sur les navigateurs alternatifs et je pense que si Sleipnir m’avait convenu je n’aurais probablement pas été plus loin.
J'ai supprimé certains favoris que Sleipnir avait repris et vu ensuite qu’ils se trouvaient toujours dans la liste, non supprimables, eu un problème avec la page de vignettes, constaté que les pages sautaient (onglet de derrière vient devant en flash, etc) donc je l’ai désinstallé. Ensuite, j’ai testé Qupzilla. Qupzilla fonctionne avec rapidité, possède un visuel plutôt ‘pro’, une personnalisation des outils, et fonctionne avec les 3 moteurs de rendu (comme Avant Browser). Un navigateur intéressant, désinstallé en raison de petits détails, rien de bien méchant.
Navigateur idéal où es-tu ?
Green Browser, installé après cela, est un navigateur à la présentation soignée, son côté portail n’étant pas à mon goût, je l’ai désinstallé. Puis j’ai découvert et testé 360 Browser et le tout récent Vivaldi. J’aime beaucoup 360, son visuel et toutes ses fonctions. Vivaldi, sur la base de sa version technique de présentation m’a emballé puis déçu. Ce qui m’a déplu le plus est le chargement de tout l’historique de navigation hors du navigateur, dans le menu démarrer de Windows. Peut-être était-ce le cas pour d’autres précédemment désinstallés - sans l’avoir remarqué - en tout état de cause certains navigateurs qui veulent installer cette possibilité demandent l’autorisation avant.
Ensuite, ce fut le tour de PaleMoon, avec plein d’espoir au téléchargement, notamment parce que son site Web est plein de promesses. PaleMoon est, c'est vrai, loin d'être le moins intéressant de la sélection. Las, l'essai a révélé que ce navigateur ne correspondait pas du tout à mon cahier des charges. Donc, une grosse déception au final. Après avoir désinstallé avec regret PaleMoon, j'ai téléchargé Dooscape. Dooscape se présente comme un navigateur très design avec un gros logo Google en son centre. On peut paraît-il remplacer cette énorme îcone par celle d’un autre moteur de recherche, sauf que ça ne marche pas. Le principe de Dooscape est de fonctionner avec un mot de passe - ce qui est très louable - mais on ne peut pas supprimer l'historique de navigation (ou alors je n'ai pas trouvé). Donc Au revoir Dooscape.
Un mal pour un bien et une nouvelle polarité
J’’avais hésité à télécharger K-Meleon, sans doute en raison de son logo peu avenant. Après une véritable revue de navigateurs Internet, certains ayant un design particulièrement élaboré quand d’autres apportaient à l’utilisateur des fonctions innovantes - et parfois les deux - quid de K-Meleon ? En fait, K-Meleon est plutôt cool et se présente sous un aspect classique, rassurant, et existe en français. Les navigateurs Internet alternatifs sont effectivement nombreux et plusieurs ont en fait des caractéristiques très proches. Un mal pour un bien puisque, après les déceptions, une ultime investigation dans un moteur de recherche m’a permis de découvrir Polarity. Design sobre et agréable, utilisation facile et optimisation de l’écran, the last but not least (le dernier mais non le moindre).
A suivre...
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