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17/04/2016
Nero BackItUp : Encore une solution cloud qui ferme son service
Nero BackItUp était une solution de sauvegarde et de stockage dans le cloud comprenant une offre gratuite qui se trouvait adossée à l'interface Web de Pogoplug. Et bien que n'étant pas parfaite, son fonctionnement était particulièrement simple d'utilisation.
A la mi-janvier 2016, Nero BackItUp a informé ses clients de l'arrêt du service qui sera effectif au 5 mai 2016. En conséquence, si vous utilisez ce service et avez des données stockées sur Pogoplug avec Nero BackItUp, il vous est fortement recommandé de télécharger vos contenus sur PC avant cette date.
(photo florentb)
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02/04/2015
Les navigateurs alternatifs. Avec du Chrome.
Dossier pour ceux qui sont nuls en navigateurs Internet alternatifs (troisième partie)
Aussi appelé Client HTTP, un navigateur Web permet de lire des pages Internet. Différentes variantes des codes aboutissant au navigateur Firefox de la Fondation Mozilla ou du Chrome de Google sont proposées au public par des développeurs. Certaines représentent de vraies solutions alternatives. Selon, l’utilisateur peut y trouver une meilleure protection de sa vie privée, une suppression des publicités envahissantes, des fonctionnalités de téléchargement, des liens directs avec les réseaux sociaux ou les sites de jeux. Les navigateurs peu consommateurs de ressources, sobres d’apparence et qui permettent tout simplement la lecture des pages Web sont la raison d’être de ce dossier, ceci sous environnement Windows.
Les produits “Chrome”
Avec un navigateur réalisé sur Chromium, Blink ou Webkit, qu’il s’agisse d’un développement Chromium, ou bien d’Epic Privacy, de Cool Novo, de Slimjet ou d’un autre, il faut garder à l’idée que les différences entre les produits sont minimes.
Autrement dit ils se ressemblent beaucoup ! Et il est important, dès après l’installation complète de l’un ou de l’autre, de se rendre dans les paramètres du navigateur. Il est en effet essentiel de s’assurer que ces paramètres correspondent bien à ses souhaits. Si par exemple, votre volonté est de rester anonyme vis à vis de Google, inutile dans ce cas de vous inscrire pour accéder au Chrome Store !
Parmi les surprises des Chrome, on trouve le navigateur Citrio. Lui, a pris la main sur les fichiers se trouvant dans mon ordi. Quant à Torch Browser, un navigateur dont le site web inspire confiance, l’antivirus a détecté un truc pas cool dans “l’Installer” (Setup). Il s’agit du seul dans ce cas pour tous les téléchargements effectués depuis le début de mon dossier.
Lors du téléchargement (avec mini_installe.exe) d’une version à priori légère et rapide de Chromium - qui est à la base des projets des développeurs - j’ai dû supprimer à posteriori l’ensemble de mon historique de navigation. Celui-ci s’est chargé automatiquement dans le navigateur depuis Internet Explorer 11 ! La même chose pour Slimjet. On aimera ou pas.
CoolNovo est un navigateur intéressant. Chinois, il fait partie, comme 360 Browser, de ceux qui proposent le choix entre le rendu Webkit et le rendu Explorer (notez que la seconde appellation devrait être “Trident” et non “Explorer”, c'est ici que se trouve probablement l’explication à certaines anomalies). Or, le fait de supprimer l’historique de navigation dans le mode Internet Explorer de Cool Novo a eu pour conséquence de supprimer aussi l’historique dans Internet Explorer 11 !
Avec un design sobre et classe, une présentation pleine page automatique, Polarity est un excellent produit. Basé sur les moteurs de rendu Chromium et Trident, ce navigateur me semble, par exemple, bien plus intéressant que Vivaldi. Les couleurs d’origine sont déjà très agréables et en plus Polarity vous propose d’en changer si elles ne vous conviennent pas ! Des petits détails de personnalisation comme le choix préalable du zoom ou la mise à jour auto du navigateur sont à améliorer. La reconnaissance vocale, le store, sont des plus. Une bonne alternative à Chrome. Petite info : Polarity existe pour Android.
Voici un navigateur un peu à part. Une bonne surprise. Pour les puristes, sachez que QtWeb est basé d’une part sur un cadre d'application multi-plateformes utilisé pour le développement de logiciels d'application pouvant être exécuté relativement facilement sur différentes plates-formes logicielles et matérielles, ceci en conservant la puissance et la vitesse des applications natives (tout cela c’est Qt). Il est également basé sur le moteur de rendu Webkit. Comparable en fonctionnalités aux majors, le navigateur QtWeb est léger, rapide, offre des possibilités de navigation protégée, permet le blocage des plug-ins, des cookies, des images, de Javascript, et bien d’autres choses, tout ceci avec une présentation personnalisable. Quelques petites difficultés de compatibilité avec certains sites font de ce navigateur un produit davantage réservé, selon l’expression, aux amateurs avertis.
Safari
Copie d'écran de Safari 5 épuré |
Safari
Le navigateur Safari - une vraie découverte - a un statut particulier dans le cadre de ce Dossier. Le navigateur d’Apple étant l’un des quatre principaux sur le marché, on peut admettre que l’on ne puisse pas le considérer stricto sensu comme un navigateur alternatif ! Cependant, au regard du fait qu’il s’agit ici d’une version plus ancienne pour Windows, il mérite grandement de figurer parmi ma sélection. Personnalisation, possibilité de navigation privée et surtout… rapidité, font dans ce cas précis de Safari un navigateur vraiment alternatif. Notez toutefois que lors de son installation, Safari importe automatiquement tous les favoris d’Internet Explorer et de Mozilla (appelés Signets) et que si vous supprimez la liste des signets il vous sera très difficile, voire impossible, de la remettre (sauf manuellement). Sachez aussi que par défaut la page Top sites se charge de liens sponsorisés.
Le seul navigateur français que j'ai trouvé. Innovant, autant sur les fonctionnalités que sur l'apparence. Destiné aux PC hybrides et tablettes. Recherche conjointe dans deux moteurs de recherche, options de personnalisation, bloc mémo un peu comme chez Vilvaldi, ouverture de la page Web avec IE ou un autre navigateur, permettent une meilleure expérience utilisateur avec un matériel nomade. Blue Flap, qui ne serait pas basé sur QtWebkit (comme Dooscape) mais sur Visual Basic, est un produit fort intéressant. Nouvelle adresse pour le site Web, nouveau logo et nouvelle version depuis mon récent test font qu'il me sera nécessaire d'y consacrer à nouveau du temps dans le futur.
Je ne pouvais terminer cet article consacré surtout aux produits Chrome sans parler d'Epic Privacy Browser. Après avoir été basé sur Gecko (Firefox), Epic est désormais basé sur Chromium. Ce navigateur indien rapide, doublé d'un moteur de recherche, a donc la même apparence que ses cousins. Il propose de supprimer les publicités de vos pages Web ainsi que le traçage de vos données personnelles par les sociétés spécialisées dans le marketing et l'analyse. Epic Privacy indique d'ailleurs en temps réel sur votre écran une liste de tout ce qu'il bloque pour vous et dit ne conserver aucune donnée en mémoire. Malheureusement, certains petits détails chagrins font que je l'ai - avec regret - désinstallé dans l'attente d'une version plus aboutie.
A suivre...
11/03/2015
Quel navigateur alternatif choisir ?
Dossier pour ceux qui sont nuls en navigateurs Internet alternatifs
(seconde partie)
En simplifiant, pour obtenir un navigateur Web Il faut un ensemble de bibliothèques multiplateformes pour créer un programme utilisant des fenêtres, par exemple Qt, avec un design approprié, par exemple Awesomium.
On parle ‘d’embranchements’, des nouveaux logiciels créés à partir du code source d'un logiciel existant. Le projet de moteur de rendu WebKit, par exemple, commun entre Apple et Google, a été lancé par Apple après que le moteur KHTML, pour son navigateur Safari, a été embranché en open-source à partir du projet KDE. De son côté Google utilise d’abord une version de WebKit embranchée mais quitte ultérieurement le projet pour créer Blink.
Pour tenter de mieux cerner le sujet, il faut comprendre que, en dehors de KHTML du projet KDE, avec Konqueror et son environnement propre, pour les moteurs de rendu les plus utilisés, nous sommes en présence de WebCore d’Apple - Safari en vient - de Blink, dont dérivent Chromium et Chrome, de Gecko, père de Mozilla Firefox, de SeaMonkey et de K-Meleon. Et surtout nous n’oublions pas le Trident de Microsoft, ceci pour Internet Explorer, Maxthon ou par exemple Avant Browser. Tout cela pour montrer que j’ai pioché mon sujet !
L’essentiel et l’inattendu
En réalité l’essentiel au final est que le navigateur convienne à ses besoins, qu’il plaise esthétiquement et qu’il fonctionne ! Parmi la multitude des navigateurs, et comme on l’a vu en première partie de ce dossier, l’utilisateur a parfois des déconvenues.
Grande nouvelle, j’ai désinstallé la dernière version de Firefox. Action sans doute surprenante pour une grande partie des internautes. En fait, il m’a paru inutile de conserver un navigateur pas ludique, avec les extensions situées hors navigateur (elles se mettent sur le bureau), avec l’historique des visites qui - lui aussi - s’inscrit dans le menu démarrer, et pour la bonne raison que depuis mes découvertes… je ne m’en sers pas !
Ensuite, j’ai téléchargé BlackHawk, selon ses prétentions. Ce navigateur se présente en fait comme un Chrome assez basique. Je l’ai supprimé illico car sans intérêt pour moi par rapport à mes préférés mais si vous cherchez un Chrome qui n’en soit pas un et plutôt simplifié, pourquoi pas (et conforme à mes choix en début de test).
Totalement à l’opposé se trouve IceDragon de Comodo. Installé par curiosité. Si vous aimez le spectacle, vous ne serez pas déçu ! On en prend plein les yeux. Publicités pour Comodo, portail Yahoo, présence de l’îcone Facebook, proposition d’extensions, inspecteur de pages, c’est effectivement le grand jeu. Désinstallé.
The World Browser me laissera un souvenir. Ce navigateur chinois, au demeurant plutôt sobre et sympathique, est basé sur le moteur de rendu d’Internet Explorer. Dans les faits, il est carrément une sorte d’Internet Explorer 8. Reprise de mes favoris dans IE11 sans demander, obligation de le choisir ou de choisir IE comme navigateur par défaut, et pire que tout, il a supprimé toutes les îcones des favoris de mon propre IE11 ! A éviter, sauf si vous n’avez pas d’IE et que vous en voulez un basique qui porte un autre nom.
Voici donc ma sélection, d’abord parmi 3 navigateurs classiques :
Basé sur Gecko (comme Firefox de Mozilla), le navigateur K-Meleon est bien noté, apprécié sur le Web. Pour ma part, je dois dire que, sauf pour les couleurs de son logo, je n’ai rien à lui reprocher. Bien que d’apparence classique K-Meleon est assez sympathique. Plutôt rapide et surtout personnalisable, le navigateur dispose de fonctionnalités diverses comme le blocage des pubs, le mode plein-écran, la gestion des favoris ou la navigation par mouvement de souris. K-Meleon propose aussi quelques ajouts. Il conviendra aux personnes recherchant un outil simple et agréable à utiliser.
Suite à l’accord passé en 2010 entre Microsoft et la Commission européenne après l’accusation d'abus de position dominante du navigateur Internet Explorer, une fenêtre pop-up incitait ses utilisateurs à installer, parmi 12 navigateurs différents (dont bien sûr IE) celui ou ceux de leur choix. Dans la liste des 12 il y avait SlimBrowser. Depuis quelques mois, l’accord Microsoft-CE est devenu caduque. Et comme il existe maintenant 3 navigateurs Slim, c'est SlimBoat que j'ai choisi pour effectuer un test.
Au début, il est assez difficile de le distinguer de ses frères - normal pour des triplés - et SlimBoat a une particularité : ce qu’il présente est similaire à Internet Explorer alors qu’il possède le moteur de rendu Webkit à l’intérieur. C’est l’argument d’une prise en mains facilitée pour ceux qui sont nuls en navigateurs alternatifs ! Rapide, comportant une possibilité de personnalisation poussée, tant au niveau de l’apparence que des fonctionnalités, Slim Boat a de quoi convaincre. L’outil de traduction, les signets, les boutons de navigation, le bloqueur de pop-ups et bien d’autres choses sont à découvrir.
Le navigateur de Qihoo est un produit Chrome bien fini, attractif. La personnalisation des fonctions et de l’apparence offre notamment le choix de nombreux thèmes (pour avoir un joli fond d’écran) et 360 Browser apporte à l’utilisateur plusieurs fonctionnalités telles qu'un bloqueur de publicités, les mouvements de souris, l'importation de favoris, le mode incognito et un anti-hameçonnage. Le Navigateur 360 est basé sur un coeur Webkit et permet en plus de choisir entre Internet Explorer 8 ou 11. L’ajout possible de la plupart des extensions et applications du Chrome Store - avec lanceur d’applications annexe - est un plus indéniable. Astuce : vous pouvez comparer 360 avec CoolNovo (ex ChromePlus).
A suivre...
17/02/2014
Rationnel ou consommateur, un électeur différent
La forte abstention aux élections est-elle un désert civique ? La reconnaissance - partielle - du vote blanc va-t-elle diminuer cette abstention ? Face à la quasi récession économique et aux crises connexes, les électeurs doivent-ils utiliser le bulletin de vote de façon rationnelle et/ou consumériste plutôt que pour des considérations idéologiques ?
Pour mieux comprendre, voici un extrait de l'introduction d'une étude consacrée au sujet "Dans le contexte des transformations des systèmes de valeurs (...) on voit émerger un électeur nouveau, non plus déterminé par ses appartenances sociales (classes sociales) et culturelles (religion), mais qui se déterminerait lui-même de manière autonome et libre en fonction de ses propres capacités de raisonnement. (...) l'électeur rationnel ou consommateur..."
Ailleurs, dans ce document de Roland Cayrol, on peut lire que "Le choix n’engage l’électeur que superficiellement (souvent, il ne s’en souviendra plus l’année suivante), et pas pour bien longtemps : au prochain scrutin, s’il a le sentiment que « les promesses n’ont pas été tenues », (...) Au mythe de l’électeur autonome, rationnel, a succédé la réalité (le mythe, aussi ?) du « nouvel électeur » – consommateur, indécis et changeant, sensible au bombardement des médias et sondages de la « démocratie d’opinion », ballotté par le bruit médiatique et sondagier."
Et selon Thomas Guénolé "...la représentativité de plus en plus faible des élus de la République fournit alors les termes d’un procès en illégitimité et en déficit démocratique dans le pire des contextes. (...) Résoudre ce problème de légitimité nécessite de rendre le vote obligatoire. Deux conceptions s’affrontent traditionnellement en la matière. La première considère le vote comme un droit, à la rigueur comme un devoir moral, mais dont la responsabilité est laissée à chacun face à sa conscience. Elle conduit en pratique à l’électeur-consommateur, libre de souscrire à l’offre politique ou de s’en désintéresser."
Devant la pression fiscale directe et indirecte des ménages (+ lire aussi), la "rationnalité" qui serait utilisée par ce type d'électeur/électrice consommateur/trice ne doit elle pas être entendue comme la prépondérance du choix d'un ratio coût/avantage sur l'idéologie d'un parti politique x ou y ? Ne rejetant pas les partis mais sélectionnant plutôt l'offre partisane ou les promesses d'un candidat en fonction de son porte-monnaie. Autrement dit une décision de vote réduite principalement à un aspect d'ordre économique.
Pour mieux comprendre, voici un extrait de l'introduction d'une étude consacrée au sujet "Dans le contexte des transformations des systèmes de valeurs (...) on voit émerger un électeur nouveau, non plus déterminé par ses appartenances sociales (classes sociales) et culturelles (religion), mais qui se déterminerait lui-même de manière autonome et libre en fonction de ses propres capacités de raisonnement. (...) l'électeur rationnel ou consommateur..."
Ailleurs, dans ce document de Roland Cayrol, on peut lire que "Le choix n’engage l’électeur que superficiellement (souvent, il ne s’en souviendra plus l’année suivante), et pas pour bien longtemps : au prochain scrutin, s’il a le sentiment que « les promesses n’ont pas été tenues », (...) Au mythe de l’électeur autonome, rationnel, a succédé la réalité (le mythe, aussi ?) du « nouvel électeur » – consommateur, indécis et changeant, sensible au bombardement des médias et sondages de la « démocratie d’opinion », ballotté par le bruit médiatique et sondagier."
Et selon Thomas Guénolé "...la représentativité de plus en plus faible des élus de la République fournit alors les termes d’un procès en illégitimité et en déficit démocratique dans le pire des contextes. (...) Résoudre ce problème de légitimité nécessite de rendre le vote obligatoire. Deux conceptions s’affrontent traditionnellement en la matière. La première considère le vote comme un droit, à la rigueur comme un devoir moral, mais dont la responsabilité est laissée à chacun face à sa conscience. Elle conduit en pratique à l’électeur-consommateur, libre de souscrire à l’offre politique ou de s’en désintéresser."
Devant la pression fiscale directe et indirecte des ménages (+ lire aussi), la "rationnalité" qui serait utilisée par ce type d'électeur/électrice consommateur/trice ne doit elle pas être entendue comme la prépondérance du choix d'un ratio coût/avantage sur l'idéologie d'un parti politique x ou y ? Ne rejetant pas les partis mais sélectionnant plutôt l'offre partisane ou les promesses d'un candidat en fonction de son porte-monnaie. Autrement dit une décision de vote réduite principalement à un aspect d'ordre économique.
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