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17/07/2021

Appareils, opérateurs, de nouveaux choix à effectuer pour le consommateur dans l'avenir ?

 


Leur achat était considéré comme "service essentiel" durant les confinements. Bientôt l'accès aux appareils numériques risque d'être un sujet de différenciation.

La nouvelle Loi qui va créer deux catégories de citoyens en fonction de l'acceptation ou non d'une injection intramusculaire ou d'un test de positivité à la Covid19 introduit une nouvelle donne économique. En limitant l'accès des personnes n'ayant pas le "Passe Sanitaire" à certaines surfaces commerciales, elle oblige à un rebattage des cartes des choix de consommation.

Lorsque vous achetez un smartphone, une tablette numérique ou ordinateur portable dans une grande surface, il se peut dans certains cas, que vous deviez rapporter l'appareil pour un échange, ou le porter au service après-vente. Si vous l'avez acheté récemment, ceci ne sera parfois plus possible. Idem pour reporter une Box déficiente dans une boutique d'opérateur téléphonique. Celles-ci se trouvent majoritairement à l'intérieur des grands centres commerciaux.

L'existence même de ces boutiques SFR, Bouygues, dont la rentabilité est souvent précaire, pourrait être remise en question à moyen terme par manque de fréquentation. Du côté d'Orange, si les boutiques ne vont pas fermer, l'accès aux rares surfaces existantes pourrait être impossible aux non-vaccinés. Free, comme Bouygues, propose parfois des boutiques en ville, la restitution d'une Box se faisant chez Free par colis postal. 

Dans tous les cas, les personnes choisissant de refuser l'injection pour le moment ou si un délai leur est imposé pour obtenir la vaccination pourront faire un test PCR ou choisir les services en ligne de leur opérateur. Pour les achats d'appareils numériques, des chaînes de magasins existent en dehors des centres commerciaux. L'essentiel est de se renseigner dès maintenant sur les adresses physiques disponibles pour le service dont vous avez besoin.

Dans une situation de crise comme celle relative à cette nouvelle donne économique, les commerçants devront s'adapter en fonction de la situation et cette adaptation au changement peut rester un principe à suivre aussi pour le consommateur.

Photo : Hans Braxmeier de Pixabay

20/01/2021

Shampooing, Gel de douche, Crème de jour, mais pas pour toujours

 


La seconde moitié du XXe Siècle nous a apporté une multitude de produits pour remplacer le savon et la glycérine et a développé quantité de shampooings, de gels de douche, de crèmes de jour, de nuit, d'antirides et consors, dont beaucoup contiennent d'ailleurs du savon et de la glycérine, entre autres composants plus ou moins mystérieux selon votre degré de connaissance de la chimie ou de la pharmacopée.

Peu importe ici que cela soit bien ou mal, sain ou non pour la santé, admettons que cela représente une avancée technologique, positive et permette à la fois aux consommateurs (trices) d'être plus beaux (belles), plus propres et plus séduisant(e)s tout en facilitant le développement économique d'entreprises multinationales ou locales estampillées de labels respecteux des animaux, de l'environnement et même de l'équité.

Admettons.

Eh bien, il y a malgré tout un gros désavantage au système actuel, et qui est le suivant : depuis l'entrée dans le XXIe Siècle, plus les années passent, moins on peut retrouver ses produits habituels dans les rayons.

Il se crée de nouveaux gels de douche, de nouveaux shampooings, de nouvelles crèmes de jour, avec de nouvelles qualités et des avantages indiscutables, mais lorsque vous retournez dans le magasin ou la grande surface pour acheter ce shampooing particulièrement apprécié, cette crème convenant parfaitement à votre peau, ce gel de douche senteur agrumes avec des notes marines se mariant au mieux avec votre eau de toilette, terminé basta, il y en a plus en rayon et personne ne se souvient d'ailleurs que ces produits aient jamais existé !

Certes, ces désavantages sont moindres avec les grandes marques vendues en parfumeries. Et le problème touche autant les marques grand public que les marques distributeurs. Il faut même ajouter la forme des flacons, le bouchon verseur, la transparence ou non des étiquettes, des éléments de marketing qui sont périphériques et prouvent que personne n'a ni raison ni tort dans ce monde de la beauté puisque ce qui est vrai aujourd'hui devient faux le mois suivant.

Une solution pour le consommateur serait d'acheter une grande quantité de ses références préférées aux qualités certaines au moment où elles existent en rayon, afin d'encourager les chefs de produits des marques à les maintenir en gamme, sauf que, même si tous les clients des produits en question faisaient de même, les marques ne se satisferaient pas de cette poussée soudaine des ventes et ne souhaiteraient que la répétition de ces chiffres de vente phénoménaux.

Comme, de votre côté, l'objectif est malgré tout d'utiliser ces produits pour votre bien-être (et donc sur une certaine durée d'utilisation) cela n'empêcherait pas ceux-ci de finalement disparaître des rayons.

Il ne vous reste plus qu'à en chercher de nouveaux parmi l'offre globale ou bien à reprendre du savon de Marseille traditionnel au rayon lessives du magasin.

 

Ces quelques mots en liberté ont été publiés le 13 août 2017 à 12h21 sur un blog devenu éphémère, à propos des produits hygiène et beauté...

http://mieuxdisant.blogs.nouvelobs.com/archive/2017/08/13/shampooing-gel-de-douche-creme-de-jour-mais-pas-pour-toujours-607086.html 

Photo Anastasiya Kolpakova de Pixabay

11/08/2017

Test : 10 Jus d'orange Pur Jus premier prix


Un test des Jus d'orange premier prix ? Pourquoi pas ? La disparition du rayon boissons de MON jus d'orange, celui bu au réveil, acheté les yeux fermés de façon régulière chez Lidl, en l'espèce le Vitafit sans pulpe, a été le déclencheur d'un test-produit portant sur 10 jus d'orange "premier prix". Rien que ça.

Il faut savoir que le jus d'orange bu au réveil c'est presque un rite. Il ne doit pas être trop acide mais, la force de l'habitude faisait que je ne savais plus trop si c'était le meilleur ou pas. Et en fait ce n'était pas le premier prix puisque l'objet était de boire du jus d'orange "du Brésil" plutôt doux, et non "d'Espagne".

Certes Lidl a remplacé le jus d'orange Vitafit par un Solevita équivalent d'origine Brésil (testé) et propose un premier prix d'Espagne (non testé) à 0,99€. Mais bon, si c'était pour changer, alors autant aller voir ce qui se faisait ailleurs.


Le problème avec les jus d'orange c'est qu'il y en existe de plusieurs sortes ! Les avec pulpe, les sans pulpe, les frais, les... pas frais :), les "à base de jus concentré" et les "Pur jus" (ou 100% pur jus). De fait il est peu facile, surtout sans lunettes, de choisir dans les rayons, entouré d'autres consommateurs équipés de chariots à roulettes #chaussures.

Le test a été effectué sur une période allant de Mai à Juillet 2017. Il concerne 10 jus d'orange, achetés dans les magasins où je suis client, de façon habituelle ou occasionnelle (Hyper U, Leclerc, Lidl, Aldi) et ne devait de fait pas inclure les autres distributeurs (Carrefour, Intermarché, Leader Price). Compte tenu d'erreurs d'achat et la période des soldes aidant, il comprend 7 sans pulpe (dont un produit Carrefour) et 3 pulpés.

C'est bien connu, comme on peut difficilement discuter en matière de goût et de couleur [dans ce cas précis celle-ci reste orange :)] cette expérience non-scientifique n'aura bien entendu qu'une valeur indicative. Néanmoins, afin de recueillir un second avis, j'ai ajouté une opinion féminine pour le test #100%PurTest.


S'agissant de "pur jus 100% de vraies oranges", théoriquement la différence entre les produits devrait être faible. Pourtant ce n'est pas exactement le cas. En fait cette expérience aura permis de découvrir de nouveaux produits dans une gamme de prix très raisonnable, des jus qui peuvent convenir ou non à la clientèle en fonction de ses goûts. En dehors de chez Lidl, la provenance des oranges utilisées n'est pas clairement indiquée (ou j'ai mal lu). Pour notre part, adieu le Brésil, c'est le Pur Jus d'orange Bien Vu (système U) qui a été retenu comme étant le plus fidèle au goût du fruit.


D'autres Jus d'orange existent, dans une gamme de prix supérieure, notamment celui d'une marque très connue faisant régulièrement de la pub TV et dont le produit n'a rien d'extraordinaire. Côté rayon frais, il faut signaler le Jus d'orange de la marque Innocent. Acheté car se trouvant sur mon passage chez Leclerc avec un prix promo de 2,15€ - 0,65€ de réduction, soit 1,50€ payé en caisse. Un bon produit mais qui n'a rien non plus d'extraordinaire, sauf sa contenance de 900 ml. a noter que l'on peut trouver au rayon frais chez Lidl un jus d'orange pas trop cher et plutôt bon.



12/01/2016

Choisir le Compte Nickel ou Monabanq. ?



L'arrivée d'offres de service innovantes dans le paysage bancaire représente une concurrence nouvelle à la fois pour les banques traditionnelles et les banques en ligne. Parmi les récentes propositions à destination du grand public, l'une fait beaucoup parler d'elle, notamment parce qu'elle est accessible aux plus modestes, le Compte Nickel.

La majorité des banques en ligne offre la gratuité des principaux services bancaires et la carte internationale à débit immédiat. Cependant, l'acces n'y est pas évident pour tous. Comme le souligne francetvinfo.fr "ces banques en ligne demandent un revenu mensuel de 1200 euros net pour ouvrir un compte et obtenir une carte". Et toutes les banques en ligne ne sont pas gratuites. Par exemple Monabanq. Par contre, ici les produits de l'établissement sont accessibles à tous. Aucune condition de revenus ni obligation de versement mensuel n'est demandée.

Monabanq ou Compte Nickel ?

Le coût annuel chez Monabanq est proche de celui que réclament actuellement les banques traditionnelles, sauf que la carte de paiement est offerte. Ou bien vous payez la carte et les services sont offerts, c'est du pareil au même, dans tous les cas, cela vous revient à 24 euros par an. Un prix très proche des 20 euros annuels du Compte Nickel, qui s'arrache chez les buralistes agréés (près de 220.000 comptes ouverts au 12/01/16) et qui peut s'ouvrir, là aussi sans condition de revenu et d'ailleurs sans dépôt minimum.

Les retraits d'argent au distributeurs sont gratuits chez Monabanq, alors qu'avec un Compte Nickel vous paierez 0,50 E à chaque retrait chez un buraliste agréé ou 1 euro dans un distributeur de billets. La différence est vite lissée. Pourtant, le Compte Nickel offre une certaine liberté, permet d'acheter l'esprit tranquille sur Internet et fonctionne presque comme un vrai compte bancaire. Le tableau comparatif ci-dessous a été réalisé à partir des données fournies par les sites respectifs de Compte Nickel et de Monabanq (pdf).


Alors lequel ?

Dans les deux cas on peut accéder à son compte sur Internet, donc en ligne. Et devoir prendre le bus ou sa voiture pour se rendre chez un buraliste agréé a un coût.
Reste que, si les deux produits permettent une utilisation bancaire habituelle (paiements, virements, prélèvements, etc) ils ne répondent pas forcément aux mêmes besoins ni aux mêmes attentes. Le Compte Nickel peut d'ailleurs être complémentaire d'un compte ouvert dans une banque, traditionnelle ou en ligne. Depuis peu, les services sont aussi accessibles aux 12-18 ans. Monabanq, avec des prestations élargies à l'Epargne ou à l'Assurance, et la possibilité d'un chéquier, attirera les clients ayant un revenu modeste certes, mais voulant bénéficier des services d'une vraie banque.

07/01/2016

Tookam, Compte Nickel, Payname et autres nouveautés pour votre argent !

Banques en ligne ou Start-up de services financiers, elles sont nées pour innover sur un sujet sensible : l'argent ! Elles viennent concurrencer les banques traditionnelles en utilisant les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Voici un article inédit pour vous présenter une sélection de services nouveaux ou récents et des offres en cours de développement.

TOOKAM


Tookam, c'est le nom de la banque en ligne écoresponsable et solidaire du Crédit Agricole. Elle a été créée par le Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne en 2011. Vous pouvez ne pas la connaître, car elle ne fait pas de publicité. En tant que client, vous accédez à une gamme de placements permettant de financer des projets responsables. De plus, en fonction de votre utilisation des services, vous obtenez une monnaie sociale virtuelle, les Tookets, que vous pouvez distribuer à une ou plusieurs associations au choix. Tous les mois Tookam vous crédite d'un certain nombre de Tookets que vous pouvez ensuite distribuer à vos associations préférées depuis votre espace banque en ligne ou depuis l'application Tookets. 
La banque met aussi l'accent sur les réseaux sociaux. Selon latribune.fr "Pour séduire, Tookam propose une gamme complète de produits et une relation bancaire qui intègre réseaux sociaux et tchats. Les utilisateurs peuvent ainsi contacter un conseiller via Facebook, Twitter ou par le système de messagerie instantanée intégré au site." Depuis le 12 octobre 2015, Tookam propose un compte "low-cost", le Compte Tooki. Il est articulé autour d'une carte à interrogation systématique gratuite (Maestro), d'un compte courant gratuit et d'un Compte Epargne proposant un taux de 4 % brut garanti pendant 3 mois (jusqu'à 20.000 euros).

COMPTE NICKEL


Le Compte Nickel, le premier compte sans banque, tout le monde en parle ou presque ! L'entreprise française a atteint début décembre 2015 l'objectif de 200.000 clients qu'elle s'était fixé pour la fin de l'année. Le Compte Nickel s'ouvre sur une borne interactive chez les buralistes agréés à l'aide une pièce d'identité et d'un numéro de téléphone mobile. Contre 20 euros le client repart avec un coffret contenant une carte MasterCard à interrogation systématique et deux RIB (IBAN). Toutefois, selon Wikipedia, le compte ne s'active complètement qu'après réception d'un courrier contenant un code secret et une confirmation d'adresse de domiciliation.
Accessible sans conditions de ressources ni de patrimoine, le Compte Nickel vous permet par exemple de domicilier vos revenus, de payer sur Internet sans risque, de retirer de l'argent dans les ATM en France ou à l'Etranger. Déposer des espèces, domicilier des versements, s'effectue au Bureau de Tabac. Le Compte Nickel n'autorise aucun découvert. Un service client, en ligne, par téléphone et par email, complète l'offre comprenant des services gratuits et d'autres payants.

TRANS-CASH


Trans-Cash vous permet d’effectuer des paiements sécurisés sur Internet avec une carte Visa. Trans-Cash est commercialisé par une entreprise française, MFTEL. La carte n'est rattachée à aucun compte bancaire et fonctionne sur le principe du prépayé rechargeable. Après avoir activé votre carte vous la rechargez de 20 à 500 euros à l'aide d'un coupon acheté dans un point de vente, sur Internet, ou par virement. Vous pouvez ensuite utiliser la carte Trans-Cash comme une carte VISA normale pour payer un commerçant, règler sur Internet, retirer de l'argent dans un distributeur. La carte permet aussi d'envoyer de l'argent à des proches en France ou à l'Etranger et offre un système de remboursement partiel d'achats effectués chez plus de 1400 enseignes partenaires (dont Microsoft Store, La Redoute, Amazon). 
Trans-Cash est en vente dans les hypermarchés Auchan et de nombreuses boutiques, principalement les buralistes. Le prix est de 9,90 euros les 2 cartes, ceci pour 2 ans. Le pack comprend une carte principale et une carte secondaire. Vous ne rechargez que la principale et transférez le montant de votre choix sur la secondaire. Pratique dans certains cas. Il n'y a pas de frais, ni mensuels, ni de paiement, ni d'utilisation du site Internet, d'ailleurs bien réalisé et où sont clairement indiqués les tarifs et les modalités.

PAYNAME

Payname est une Start-up toulousaine très présente dans les médias et sur les réseaux sociaux. L'entreprise, qui a réuni plusieurs actionnaires dans son capital, dont la Maif au travers de Maif Avenir, a pour ambition de devenir la première banque collaborative en ligne. Elle met aussi l'accent sur la possibilité de créer des cagnottes et se présente comme "le pionnier du cobanking".
Comme c'est nouveau, il n'est pas si évident de prime abord d'en comprendre l'utilité. Un article de latribune.fr précise ce qu'est et à quoi sert cette FinTech "Concrètement, Payname (...) a pour vocation de faciliter les paiements entre particuliers, notamment dans les services à la personne." Quant aux cagnottes en ligne, elles permettent "à un groupe de personnes de collecter de l'argent pour financer le pot de départ en retraite d'un collègue ou le cadeau d'anniversaire d'un ami."
D'autres services sont apportés par ce nouveau venu du paiement. Selon usine-digitale.fr, Payname, par exemple "permet de payer en un clic des achats de particulier à particulier, en offrant du suivi de colis jusqu’à la livraison (l’acheteur n’est débité qu’à réception du colis, pour le vendeur, le paiement est garanti à l’expédition)". Les services à destination des particuliers sont gratuits.

NUMBER26


Number26 est une société allemande qui développe actuellement son offre dans plusieurs pays de l'Union Européenne, dont depuis peu la France. Une offre qui se résume à un compte courant avec une carte de débit MasterCard et une application mobile pour le suivi. Tous les services sont totalement gratuits, y compris tous les paiements et retraits d'espèces dans le monde entier, où la carte MasterCard est acceptée. Number26 propose une ouverture de compte en ligne en 8 minutes. Nul besoin d'envoyer le moindre document papier. En fin de parcours, par le biais de l'application mobile, un contrôle d'identité exécuté en visioconférence avec un conseiller termine l'enregistrement du compte.
Cette offre a de sérieux atouts. Il y a cependant encore quelques freins pour y souscrire. Premièrement, pour en bénéficier, il faut être titulaire d'un passeport, c'est la pièce d'identité demandée. Ensuite, et même si la langue française est promise dans le courant de l'année 2016, le site n'est disponible pour l'instant qu'en Anglais ou en Allemand. Et l'IBAN délivré par Number26 commence par DE, ce qui peut poser des problèmes avec certaines administrations, et ceci sans compter l'éventuelle déclaration de compte ouvert à l'Etranger auprès de l'administration fiscale française.




ORANGE BANQUE


L'arrivée de la Banque Orange ne se ferait pas avant 2017 et pourtant, en quelque sorte, elle commence à compter dans le paysage. Avec la mise en place de l'application mobile de paiement sans contact Orange Cash, l'opérateur Télecom a lancé courant 2015 "une nouvelle façon de régler vos achats quotidiens" sur les Smartphones Android et Windows Phone. Orange Finanse propose par ailleurs en Pologne une gamme complète de services bancaires accessibles depuis les Smartphones.
Pour pouvoir développer un tel service en France il fallait à Orange un accord avec une banque française. En fait d'accord, Orange serait entré en négociations avec Groupama afin de prendre le contrôle de Groupama Banque. Affaire à suivre, notamment la réaction éventuelle d'ING dont le graphisme est orange et qui commercialise de son côté un Livret d'Epargne de la même couleur.

(Image : orangeinfo.fr)

27/10/2015

Virgin Mobile arrête le prépayé


Fin Octobre 2015, sur le site de Virgin Mobile, l'offre de téléphonie mobile prépayée a disparu. Finie la formule Very Much, terminée la formule Very Long, envolées les propositions de recharges valables de 15 jours à 1 an et du Very Famous Crédit valable à vie !
"Le prépayé Virgin Mobile tire sa révérence" indique plus loin dans son site l'ex-opérateur (MVNO) et les visiteurs sont maintenant orientés vers l'offre SFR La Carte.
Le 28 octobre 2015, le compte Twitter @VirginMobileFr précise les conditions de sortie. Ainsi les clients actuels de l'offre prépayée pourraient migrer vers un forfait Virgin normal ou vers SFR La Carte en conservant leur numéro, pourraient recharger leur carte jusqu'au 30 novembre 2015 et utiliser leur crédit jusqu'au 31 décembre 2015. Un délai qui semble plutôt court.
                   
Mise à jour le 28/10/15 à 14:36

30/12/2014

Ortel Mobile cesse son activité en France en 2015

La concurrence fait rage dans la téléphonie mobile et avril 2015 verra en France la disparition d'un MVNO, Ortel Mobile.

Les MVNO sont ces opérateurs de téléphonie virtuels dont les communications transitent par l'un ou plusieurs des trois grands réseaux, Orange, SFR ou Bouygues. A l'instar de Lebara Mobile, de Lycamobile et de Buzz Mobile, Ortel Mobile s'est placé sur le créneau des communications mobiles prépayée "Low Cost" à destination d'une clientèle multiculturelle, proposant des tarifs concurrentiels vers l'Etranger. La marque est présente dans plusieurs pays, notamment aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. En France, l'opérateur utilisait jusqu'ici les réseaux Orange et Bouygues Telecom.

Au cours du dernier trimestre 2014, le site de l'opérateur ne proposait plus de carte SIM gratuite et un surprenant message indiquait aux nouveaux clients, n'ayant pas encore activé leur carte SIM : "nous vous informons que vous disposez d'un délai jusqu'au 2 janvier 2015 à 23h00 pour activer votre carte SIM Ortel. A défaut d'activation avant cette date, votre carte SIM Ortel Mobile ne sera plus valide". On pouvait imaginer un changement de réseau ou un rachat de l'opérateur, ce que vient contredire l'information révélée le 29 décembre sur le site même d'Ortel : "Nous vous informons qu'il ne sera plus possible de recharger votre carte SIM dès le 24 janvier 2015. Ortel Mobile France arrête son activité le 24 avril 2015, au delà votre carte SIM ne sera plus utilisable."

Le nombre de clients d'Ortel Mobile France tournerait autour de 200.000 et de nombreuses demandes de portabilité vers les autres opérateurs sont à prévoir dans les prochains mois.

11/03/2014

Inquiétante division culturelle en Angleterre ?

D'un côté les anglais qui lisent chaque semaine ou tous les jours, de l'autre ceux qui préfèrent la télévision et les DVD ? C'est ce qu'indiquerait en Angleterre un rapport. Et selon ce rapport, les adultes anglais pauvres seraient moins susceptibles de lire des livres que les plus riches situés dans leur voisinage.

L'étude, selon BBC News, fait suite à une enquête réalisée par Booktrust auprès de 1500 adultes et elle révèle que davantage les personnes sont issues de milieux pauvres, moins elles lisent de livres.
Il est aussi indiqué que les jeunes, les hommes et ceux ayant de bas niveaux de qualifications sont également moins susceptibles d'être des lecteurs de livres et il est précisé que ceux qui n'ont jamais lu de livres vivent plutôt dans les zones moins privilégiées.
La possession de livres est aussi dépendante du milieu socio-économique, et la perception du bénéfice apporté par la lecture est, quoique avec un écart moins large, différente selon le milieu social. L'article de BBC News précise "Le rapport révèle que dans l'ensemble, des minorités importantes d'adultes ont des attitudes négatives envers la lecture, avec près d'un cinquième (18 %) disant qu'ils ne lisent jamais de livres physiques et sept sur ​​10 (71 %) disant ne jamais lire les e-books."
De nombreuses personnes, en particulier de moins de 30 ans, pensent selon l'étude de Booktrust que la technologie est en train de changer la façon dont les gens lisent, et pourrait même rendre à terme les livres physiques obsolètes. Dans les 20 prochaines années, Internet et les ordinateurs remplaceront les livres pour 56% des adultes, une opinion actuellement partagée par 64% des 18-30 ans.

Néanmoins, toujours pour BBC News, l'étude conclut que les personnes lisant régulièrement sont davantage satisfaites de leur vie (76% des adultes interrogés ont répondu que la lecture améliorait leur vie), et qu'elles se sentent plus heureuses grâce à la lecture.

L'article avec les chiffres de l'étude : England divided into readers and watchers.

17/02/2014

Rationnel ou consommateur, un électeur différent

La forte abstention aux élections est-elle un désert civique ? La reconnaissance - partielle - du vote blanc va-t-elle diminuer cette abstention ? Face à la quasi récession économique et aux crises connexes, les électeurs doivent-ils utiliser le bulletin de vote de façon rationnelle et/ou consumériste plutôt que pour des considérations idéologiques ?

Pour mieux comprendre, voici un extrait de l'introduction d'une étude consacrée au sujet "Dans le contexte des transformations des systèmes de valeurs (...) on voit émerger un électeur nouveau, non plus déterminé par ses appartenances sociales (classes sociales) et culturelles (religion), mais qui se déterminerait lui-même de manière autonome et libre en fonction de ses propres capacités de raisonnement. (...) l'électeur rationnel ou consommateur..."

Ailleurs, dans ce document de Roland Cayrol, on peut lire que "Le choix n’engage l’électeur que superficiellement (souvent, il ne s’en souviendra plus l’année suivante), et pas pour bien longtemps : au prochain scrutin, s’il a le sentiment que « les promesses n’ont pas été tenues », (...) Au mythe de l’électeur autonome, rationnel, a succédé la réalité (le mythe, aussi ?) du « nouvel électeur » – consommateur, indécis et changeant, sensible au bombardement des médias et sondages de la « démocratie d’opinion », ballotté par le bruit médiatique et sondagier."
 
Et selon Thomas Guénolé "...la représentativité de plus en plus faible des élus de la République fournit alors les termes d’un procès en illégitimité et en déficit démocratique dans le pire des contextes. (...) Résoudre ce problème de légitimité nécessite de rendre le vote obligatoire. Deux conceptions s’affrontent traditionnellement en la matière. La première considère le vote comme un droit, à la rigueur comme un devoir moral, mais dont la responsabilité est laissée à chacun face à sa conscience. Elle conduit en pratique à l’électeur-consommateur, libre de souscrire à l’offre politique ou de s’en désintéresser."

Devant la pression fiscale directe et indirecte des ménages (+ lire aussi), la "rationnalité" qui serait utilisée par ce type d'électeur/électrice consommateur/trice ne doit elle pas être entendue comme la prépondérance du choix d'un ratio coût/avantage sur l'idéologie d'un parti politique x ou y ? Ne rejetant pas les partis mais sélectionnant plutôt l'offre partisane ou les promesses d'un candidat en fonction de son porte-monnaie. Autrement dit une décision de vote réduite principalement à un aspect d'ordre économique.