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04/02/2014

Les 3 questions anglaises à François Hollande

En marge du déplacement du Président de la République française, François Hollande, le 31 janvier 2014 au Royaume de Sa Très Gracieuse Majesté, la Reine Elisabeth II, durant lequel Francois Hollande (sans la cédille, du côté anglais) fut reçu par le Premier Ministre David Cameron, lointain cousin de la Reine, notamment dans un pub de l'Oxfordshire photo à voir ici.

Au cours de la conférence de Presse liée à ce déplacement, un journaliste anglais, Christopher Hope a posé au Président Hollande la(les) question(s) en lien avec sa vie privée qui fâche(nt). La vie privée du Président n'est pas directement le sujet ici. Pour sa part, Christopher Hope est "senior political" au Telegraph, journal réputé sérieux. Et pour simple rappel, les trois questions étaient (en anglais) :"Monsieur le Président (...) Do you think your private life has made France an international joke? Are you still having an affair with Julie Gayet? And do you wish she was here?"

Qui ne lit pas la langue anglaise peut se référer à un média français ayant traité le sujet ou encore utiliser un traducteur en ligne, tellement les questions sont horriblement "shocking" ! (ndr. c'est ici de l'humour, précision au cas où). Et l'humour ne s'arrête pas là puisque le lendemain, le 1er février, la France battait l'Angleterre au rugby. Après cela, entre journalistes des deux pays, la question de "l'entente cordiale franco-britannique" se trouve t'elle maintenant posée ?

Au lendemain de la grande conférence de presse de François Hollande à Paris, les médias anglais avaient été surpris ou déconcertés par le peu de questions posées par les journalistes français sur la vie privée du Président. Cette série de questions de Christopher Hope posée à Oxford (et son absence de réponses) a fait son effet en Grande-Bretagne et en France, c'est certain.

Il s'est produit ensuite quelques réactions, politiques ou reprises médiatiques, et surtout ce qui est maintenant courant sur Internet de la part des journalistes, de "l'info qui vient d'ailleurs". Côté français on a BFMTV qui reprend(rait) Le Parisien, côté anglais on a Le Huffington Post qui reprend(drait) Sky News. Selon le site de la chaîne française : "Les trois questions d'un journaliste du Daily Telegraph n'était pas le fait du hasard selon Le Parisien. Un journaliste britannique a confié au quotidien que les questions sur le sujet avaient été soufflées par "le 10 Downing Street", la résidence et les bureaux du Premier ministre David Cameron."

On peut remarquer, côté français 1) que la source serait un journaliste britannique (ouf !) 2) que c'est tiré par les cheveux - aucune référence ici à la chevelure de quiconque. Le HuffPo précisait pour sa part : ""Le journaliste anglais, Christopher Hope, Interrogé sur Sky News au sujet du bien fondé de ses questions, a indiqué que ce n'était "pas une blague" et a dit qu'il était important de cadrer cela dans le contexte international. "Je n'ai pas à respecter nos dirigeants, je respecte nos lecteurs et pose des questions en leur nom et je vais défendre ce droit au maximum", dit-il. "Ce n'est pas enfantin, je suis trop vieux pour être un enfant."Il a également déclaré que la France était "en retard" sur la Grande-Bretagne dans l'éthique journalistique et que les journalistes français étaient "trop déférents avec leurs maîtres politiques" (ma traduction ndr.).""

On constate de ce côté-ci du Channel une justification on ne peut plus sérieuse (les anglais diraient "ça sonne"). On ignore seulement si David Cameron a - de son côté - posé quelque question indiscrète à François Hollande un fois à l'intérieur du pub !

28/01/2014

"Gérer une rupture avec la méthode Trierweiler"

Sous le titre "L'ex-première dame de France vous montre comment gérer une rupture "le célèbre magazine Cosmopolitain dans un article publié sur son site le 27 janvier 2014, suggère que l'expérience de Valérie Trierweiler en matière de rupture sentimentale puisse être utile aux autres femmes dans le futur. Un peu d'ironie, pour une méthode formalisée en six points. L'introduction de l'article précise "Trierweiler nous a montré comment gérer une affaire (sous entendu de cœur) avec classe (...) Suivez sa méthode française sophistiquée pour surmonter une rupture.
 
Cosmo débute par : "Allez faire un grand voyage." (pour la phrase suivante de l'article, Google Translate aide peu en indiquant trivialement "Trierweiler a reconnu la valeur de foutre le camp hors de la ville" ndr). Le second conseil est : "Rappelez-vous que vos problèmes sont relativement faibles". Avec la précision "Maintenant, elle est bénévole à l'hôpital pour enfants à Mumbai, en se rappelant qu'il ya des gens moins fortunés dans le monde."
 
Le troisième conseil est : "Câliner". Ou "blottir". En fait, Cosmo dit que; selon la presse, il s'agit plutôt de « câliner et embrasser les enfants » qui est "la chose la plus réconfortante du monde." Suit en quatrième place : "Aie pitié de l'innocent" sous-titre plein de compassion, qu'il faut peut-être en fait traduire autrement et pour lequel la précision apportée par le magazine est "Après avoir eu son titre de "première dame" révoqué (un titre que d'autres amies de longue date peuvent aussi avoir), elle a pris le temps de poster un message en ligne pour remercier le personnel du palais présidentiel français."
 
Les deux derniers conseils de Cosmopolitain sont, en cinquième position : "Sérieusement, être très gracieuse." précisant notamment que "elle a dit à la presse avoir apprécié les 19 mois de première dame et elle a découvert l'importance d'aider les autres pendant ce temps." Et pour terminer, on trouve ce sixième et dernier conseil : "Consacrez-vous à un grand projet." N'est-ce pas là l'essentiel ? Il est bien entendu question pour Valérie Trierweiler d'avoir dans le futur un rôle plus important dans l'organisation humanitaire qu'elle a choisie.
 
Cosmo n'a pas été, comme le Daily Mail la veille, jusqu'à évoquer une analogie entre la situation de Valérie Trierweiler et celle de la Princesse Diana. Deux affaires privées publiques avec un fort retentissement international.