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23/05/2017

Drones grand public : Pour utiliser dehors, vraiment ?

Suite à la fermeture de la plateforme des blogs de L'Obs, voici la copie d'un post de décembre 2016 :

Drones grand public : Un cadeau pour utiliser dehors, vraiment ?

  
 
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On trouve de plus en plus de drones. Les prix vont de 50 à 500 euros. Et il faut bien le reconnaître, l'essor de ces quadricoptères est en partie dû au Père Noël.
Les drones figurent de plus en plus sur les listes de cadeaux. Le mot essor, pour lequel le Larousse indique qu'il provient de "s'essorer, du latin populaire exaurare, s'élancer dans l'air", est d'ailleurs presque une prédiction car il existe toutes sortes de modèles et il s'en vend partout ou pratiquement. Faut-il pour autant en acheter un ?
Faire l'acquisition d'un drone pour le poser sur une étagère n'est pas forcément le but recherché par la majorité des acheteurs, sauf quand on ne sait pas quoi offrir et que l'on a déjà épuisé toutes les autres possibilités, parfum, montre, écharpe, smartphone, etc... "Regarde, un drone, c'est tendance !"
Il faudra néanmoins se souvenir que dehors, sorti de l'appartement ou du jardinet, c'est chez les autres ! Et pour une bonne part le propriétaire est une administration. Commune, Département, Etat, vont restreindre, souvent à juste titre, l'usage que vous pourriez faire de votre engin volant.
L'Etat, en l'occurence le Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, considère que lorsque l'utilisation des drones achetés aux rayons jouets ou high-tech est limitée au loisir et à la compétition, il s'agit d'aéromodelisme, à l'instar des types d’aéronefs connus et règlementés depuis des dizaines d’années.
Les dix règles d'utilisation édictées (voir pdf), rappelées par le site les-drones.com, sont les suivantes : 
  • On ne survole pas des personnes !
  • On respecte la hauteur de vol maximum, qui est de 150 mètres.
  • On ne vole jamais de nuit et on garde toujours son drone en vue.
  • On ne fait pas voler son drone en ville.
  • On ne pilote pas son drone à proximité d’aéroports ou d’aérodromes.
  • On ne survole pas les sites sensibles ou protégés (base militaire, centrale nucléaire, répartiteur électrique, voie ferrée, etc).
  • On respecte la vie privée des autres, ceci étant valable pour les drones équipés de caméra.
  • Il est interdit de diffuser les prises de vues sans l’accord des personnes apparaissant dessus.
  • On s’informe sur les assurances existantes en cas de dommages causés par un drone.
  • En cas de doute, on se renseigne.
Si en effet la prise de vue aérienne des jardins privés est permise, il est préférable de vous limiter au vôtre, si vous en possédez un. Et ce d'autant qu'une interprêtation du terme "en ville" pourrait réduire le champ (jeu de mot) d'utilisation de l'engin volant à ceux cultivés, où il n'y a d'ailleurs rien à filmer. Et surtout les bons (ou moins bons) rapports de voisinage, pourraient aussi en limiter fortement l'usage (attention à ne pas effrayer le chat du voisin !).
Resteraient les plages du littoral, en hiver de préférence, la haute montagne, en été plutôt, le stade de football, ni les jours d'entraînement ni ceux des matches, ou... la dernière étagère en haut de l'armoire.
(Photo : Pixabay.com)