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12/03/2022

Aux USA des emblèmes officiels proches du drapeau français

Louisiane, Mississippi, Missouri, Iowa, plusieurs Etats situés au cœur des Etats-Unis d'Amérique ont une partie de leur histoire commune avec la France et on trouve en certains endroits des emblèmes officiels qui sont inspirés directement du drapeau national de la République française. 

"Nos libertés, nous y tenons et nos droits, nous les maintiendrons."

Le drapeau de l'IOWA, Etat du Midwest américain.

Avant l'achat de la Louisiane en 1803, à l'époque où l'Iowa, au nord, faisait partie de la Louisiane française et de la Louisiane espagnole, c'était le drapeau tricolore français qui flottait au-dessus de l'Iowa.

Dixie C. Gebhardt, secrétaire des Filles de la Révolution Américaine en Iowa pendant la Première Guerre mondiale, s'est inspiré du drapeau français pour le dessin de cet emblème qui fut longtemps une bannière, avant de devenir finalement un drapeau approuvé par la législature le 29 mars 1921.
Selon Dixie Cornell Gebhardt, la signification du bleu est la loyauté, la justice et la vérité, le blanc la pureté, le rouge le courage.
Sur la bande blanche centrale un aigle déployé portant dans son bec des banderoles bleues sur lesquelles est inscrite la devise de l'État, "Our liberties we prize and our rights we will maintain" en lettres blanches, avec le mot "Iowa" en lettres rouges sous les banderoles.

Le drapeau de Kansas City Missouri

Kansas City est situé au confluent des rivières Missouri et Kansas. Il ne s'agit pas d'une mais de deux villes frontalières, l'une étant sur le territoire de l'Etat du Missouri, l'autre sur celui du Kansas. Leur histoire commence avec les premiers colons franco-louisianais et franco-québecois, donc à partir de familles françaises. Les surnoms de Kansas City sont : la "ville des fontaines", le "Paris des plaines" et le "cœur de la nation". Le drapeau de Kansas City Missouri est très proche de celui de la France et pour l'anecdote celui de l'Etat du Missouri reprend les mêmes couleurs dans le sens horizontal faisant qu'il est très proche de celui des Pays-Bas.

 

Sources : www.britannica.com, www.drapeauxdespays.fr, everydaywanderer.com, fr.wikipedia.org, st3.depositphotos.com.

19/12/2018

La Prime à la Conversion, est-ce simple ?



L'Etat souhaite accélérer le renouvellement du parc automobile des français avec la mise en place d'un dispositif d'aides financières. Un grand cafouillage sur ces aides diverses a eu lieu le 18 décembre 2018. Le 19 décembre, sur le site economie.gouv.fr, il est indiqué que :

"Le projet de loi de finances pour 2019 prévoit la poursuite de la mise en oeuvre de la prime à la conversion en maintenant sur la durée du quinquennat l'objectif visant la reconversion de 500 000 véhicules parmi les plus polluants."

"De plus, à partir du 1er janvier 2019, la prime à la conversion sera doublée pour les 20% des ménages les plus modestes et les actifs non imposables parcourant de nombreux kilomètres par jour pour se rendre à leur travail (60 km)."

"Une surprime d'un montant de 4 000 € sera proposée pour un véhicule thermique neuf ou d'occasion et d'un montant de 5 000 € pour un véhicule électrique ou hybride rechargeable neuf ou d'occasion."

Prime, surprime et bonus

On vous promet en conséquence de bénéficier, sous certaines conditions, d'une « prime à la conversion » et d'une surprime, lorsque vous effectuerez un achat ou une location d'une voiture particulière, d'une camionnette, d'un deux-roues, trois roues ou d'un quadricycle électrique si en échange vous rapportez pour destruction un ancien véhicule, qu'il soit diesel ou bien essence.

Attention, les conditions d'octroi sont différentes selon que vous êtes imposable ou non imposable. Elles sont clairement indiquées sur le site service-public.fr.

Là où le bât blesse c'est que pour obtenir le versement de cette prime il vous faudra disposer de la carte grise du véhicule acheté ou loué à votre nom. Si votre agent ou concessionnaire ne vous fait pas l'avance de la prime, c'est vous qui devrez effectuer la demande, qui ne pourra dès lors n'être qu'un remboursement, et pour cela il sera nécessaire de vous inscrire en ligne.

Une opération finalement très proche de ce que les marques ou les revendeurs de Smartphones proposent parfois pour obtenir un remboursement après achat d'un modèle spécifique en découpant l'emballage et en joignant les justificatifs.

Selon le site primealaconversion.gouv.fr, c'est l'Agence de Services et de Paiement "qui délivre l'aide au nom de l'État." Qui est cette mystérieuse ASP ? Selon Wikipedia il s'agit du "payeur de la quasi-totalité des aides européennes versées aux exploitations agricoles dans le cadre de la Politique agricole commune".

En conséquence, si votre vendeur ou loueur accepte de vous avancer ces montants cumulés de primes qui représentent malgré tout une petite somme dans les comptes de son entreprise, votre prix d'achat TTC baissera sensiblement, sinon vous devrez apporter l'argent. Les personnes de condition modeste ont grand intérêt à rechercher un concessionnaire compréhensif.

Cette prime s'ajoute à l'aide dite bonus écologique, ce dernier pouvant être, lui aussi, ou déduit par le concessionnaire ou remboursé ultérieurement. Et pour envisager la solution remboursement il n'y a pas dix manières de procéder, il faut soit disposer du montant demandé soit faire un crédit.

Et le remboursement, il interviendra quand ?

Ici on va faire court, selon un article du Parisien du 20 Septembre 2018 et repris par Autoplus, au sujet de la prime à la conversion, après un délai d'attente de quatre mois "Pas un centime n'a été versé depuis mai..." Il faudra donc vous armer de patience pour obtenir votre dû. Pire que pour un Smartphone.

(Photo Pexels.com)

17/02/2014

Rationnel ou consommateur, un électeur différent

La forte abstention aux élections est-elle un désert civique ? La reconnaissance - partielle - du vote blanc va-t-elle diminuer cette abstention ? Face à la quasi récession économique et aux crises connexes, les électeurs doivent-ils utiliser le bulletin de vote de façon rationnelle et/ou consumériste plutôt que pour des considérations idéologiques ?

Pour mieux comprendre, voici un extrait de l'introduction d'une étude consacrée au sujet "Dans le contexte des transformations des systèmes de valeurs (...) on voit émerger un électeur nouveau, non plus déterminé par ses appartenances sociales (classes sociales) et culturelles (religion), mais qui se déterminerait lui-même de manière autonome et libre en fonction de ses propres capacités de raisonnement. (...) l'électeur rationnel ou consommateur..."

Ailleurs, dans ce document de Roland Cayrol, on peut lire que "Le choix n’engage l’électeur que superficiellement (souvent, il ne s’en souviendra plus l’année suivante), et pas pour bien longtemps : au prochain scrutin, s’il a le sentiment que « les promesses n’ont pas été tenues », (...) Au mythe de l’électeur autonome, rationnel, a succédé la réalité (le mythe, aussi ?) du « nouvel électeur » – consommateur, indécis et changeant, sensible au bombardement des médias et sondages de la « démocratie d’opinion », ballotté par le bruit médiatique et sondagier."
 
Et selon Thomas Guénolé "...la représentativité de plus en plus faible des élus de la République fournit alors les termes d’un procès en illégitimité et en déficit démocratique dans le pire des contextes. (...) Résoudre ce problème de légitimité nécessite de rendre le vote obligatoire. Deux conceptions s’affrontent traditionnellement en la matière. La première considère le vote comme un droit, à la rigueur comme un devoir moral, mais dont la responsabilité est laissée à chacun face à sa conscience. Elle conduit en pratique à l’électeur-consommateur, libre de souscrire à l’offre politique ou de s’en désintéresser."

Devant la pression fiscale directe et indirecte des ménages (+ lire aussi), la "rationnalité" qui serait utilisée par ce type d'électeur/électrice consommateur/trice ne doit elle pas être entendue comme la prépondérance du choix d'un ratio coût/avantage sur l'idéologie d'un parti politique x ou y ? Ne rejetant pas les partis mais sélectionnant plutôt l'offre partisane ou les promesses d'un candidat en fonction de son porte-monnaie. Autrement dit une décision de vote réduite principalement à un aspect d'ordre économique.